Le dispositif du médecin traitant vit le jour le 1er janvier 2005 en tant que pièce maîtresse du “parcours de soins coordonnés”. Suspectés de multiplier les consultations inutiles, les assurés sociaux voient leurs dépenses de soins rationalisées par les pouvoirs publics, poursuivant une politique de maîtrise des dépenses de santé.
Le médecin traitant, spécialiste ou généraliste, est librement choisi par l’assuré, puis déclaré à sa caisse d’assurance maladie. En cas de besoin, il est le premier consulté et assure le suivi du patient. Si la pathologie diagnostiquée l’exige, le médecin traitant prescrit les examens complémentaires et oriente le patient vers un spécialiste, ou autre professionnel de santé, appelé “médecin correspondant”.
Par ailleurs, le médecin traitant centralise toutes les informations médicales de son patient et joue un rôle de prévention, notamment en tenant à jour les vaccinations et en apportant ses conseils en matière de nutrition, ou de sevrage aux addictions.
Si d’autres médecins sont consultés directement, sans l’orientation préalable du médecin traitant, le montant des remboursements par l’assurance maladie est diminué de 40% ou de 10 € selon le tarif de l’acte médical. Ces pénalités promettent d’augmenter dans l’avenir.
Toutefois, certains médecins restent accessibles directement sans pénalité sur le niveau de remboursement. Les professionnels de santé qui peuvent être consultés directement sont :
- le gynécologuel’ophtalmologue
- le dentiste
- le psychiatre ou neuropsychiatre
- le stomatologue, sans acte de chirurgie lourde
De même, les mineurs de moins de 16 ans à la date des soins ne sont pas encore concernés par le dispositif du parcours de soins coordonnés.