Feuille de soins électronique, la carte vitale enregistre les informations administratives nécessaires aux remboursements des soins et les transmet automatiquement à la caisse d’assurance maladie dont dépend l’assuré. Individuelle, elle concerne l’assuré social et ses ayants-droits (enfants de moins de 16 ans, conjoint).
Chez certains professionnels de santé, elle dispense de l’avance de frais sur la part remboursée de l’assurance maladie et automatise ainsi le tiers payant.
Valable indéfiniment, la carte vitale doit être mise à jour après chaque changement
- d’ordre civil, tel qu’un mariage ou un déménagement,
- ou d’ordre médical, tel qu’une maternité ou la survenance d’une affection de longue durée.
En cas de perte ou de vol, la caisse d’assurance maladie doit être immédiatement prévenue et dans l’attente de recevoir la nouvelle carte, l’assuré peut justifier de ses droits avec l’attestation délivrée par la caisse.
Une deuxième génération de carte vitale est progressivement diffusée depuis 2007 au gré des nouvelles demandes. Elle inclut un récapitulatif de l’ensemble des soins sur les 12 derniers mois et une photo d’identité afin de freiner les fraudes qui ont affecté le premier réseau de cartes vitales.
Ainsi, apparaissent distinctement
- l’identité du titulaire
- son numéro d’immatriculation
- le numéro d’émetteur de la carte
- le numéro de la carte
- une photographie couleur, de face, tête nue, parfaitement ressemblante
- un signe en relief d’identification de la carte