Dans l’assurance automobile et deux-roues, le calcul d’un malus est justifié par l’accident provoqué par l’assuré. Contraire dubonus, le malus est le coefficient qui viendra majorer la cotisation d’assurance.
Le coefficient est majoré à hauteur de 25% par sinistre dont l’assuré est entièrement responsable.
Par exemple, votre bonus en sixième année était à 0.76, avec un accident responsable il passe à 0.95 (0.75 x 1.25). A ce rythme, la cotisation est rapidement multipliée par un coefficient supérieur à 1.
Dans l’hypothèse d’un sinistre où la responsabilité est partagée, le malus augmente de 12.5% par accident. Par exemple, pour un bonus de 0.76, il passera à 0.85 après le sinistre à responsabilité partagé.
Quatre précisions méritent l’attention :
- Si le sinistre responsable ou à responsabilité partagée, a eu lieu dans les 2 mois avant l’échéance annuelle du contrat, le coefficient de majoration ne sera pas calculé pour la nouvelle année mais pour l’année suivante. Pour la nouvelle année, l’accident est ignoré et le coefficient poursuivra sa réduction de 5% au titre de bonus. En revanche, si l’assuré change d’assureur, l’accident sera immédiatement pris en compte, sans attendre un an. Donc, il est judicieux d’attendre un an avant de changer d’assureur.
- Si l’assuré a cumulé 3 années avec un bonus de 0.5, alors, le 1er sinistre, même responsable, n’impliquera pas de malus.
- Pour les malussés, c’est-à-dire les assurés affectés d’un malus supérieur à 1, après deux années sans sinistre responsable, leur coefficient retombe à 1. C’est ce que les assureurs désignent par “descente rapide”.
- L’éventuel bonus est perdu, ou le malus effacé au bout de deux ans sans assurance, c’est-à-dire sans conduite. A la reprise d’un contrat d’assurance auto, le coefficient est à 1. La solution pour ne pas perdre le bonus, et même profiter de son évolution, est de rester désigné sur le contrat d’un proche.
Enfin, si le mécanisme du malus est le propre des assurances automobiles et deux-roues, dès qu’un assuré engage une assurance en réparation d’un sinistre quel qu’il soit, vol, incendie ou dégât des eaux, il verra sa cotisation augmentée, selon les mêmes principes. Une forme de malus affectera son contrat sans qu’il soit clairement désigné, ni calculé selon des règles communes. Ce malus traduira la prise en compte par l’assureur du niveau de risque que représente l’assuré.