La garantie neige est souvent incluse dans le contrat d’assurance habitation, au même titre que les risques de grêle et de tempête. Les sinistres causés par la neige sont généralement pris en charge par la garantie TGN ou Tempête-Grêle-Neige, dans le cadre d’un contrat multirisques habitation. La garantie neige assure totalement ou partiellement la réparation des éventuels dommages, en cas de chutes de neige abondantes. Elle couvre, entre autres, les frais de réparation des gouttières et des toits, les réinstallations électriques nécessaires, ainsi que le remboursement des meubles en cas d’infiltration d’eau causée par la neige. La garantie neige prend également en charge les frais de déblais des décombres et dans le cas où le logement est devenu pratiquement inhabitable, les frais d’hébergement.
Les exclusions de la garantie neige
La garantie neige ne prend pas automatiquement en charge tous les éventuels dommages causés par la neige. En termes de biens, la garantie neige ne couvre pas les stores, les volets, les panneaux solaires, ainsi que les vitres. Les dommages touchant les jardins et toutes exploitations agricoles ne sont pas non plus pris en charge par la clause, tout comme les clôtures, les vérandas, ainsi que les hangars et les entrepôts. En cas de sinistres, même importants, l’assuré ne peut bénéficier de la garantie neige que si l’habitation concernée est de “bonne construction”. Le bâtiment doit en effet répondre à quelques critères, dont une fermeture à plus 50%. Il doit également être abrité à 90% pour pouvoir être assuré des risques de neige.
Garantie neige : qu’en est-il des avalanches ?
Certes, les avalanches sont formées par une masse de neige importante, toutefois, elles n’entrent pas dans le champ d’intervention de la garantie neige. Considérées comme faisant partie des catastrophes naturelles, elles sont prises en charge dans le cadre de cette garantie optionnelle. Cette dernière est en principe incluse dans un contrat multirisque habitation, cependant, quelques conditions s’imposent avant de bénéficier d’une indemnisation. L’état de catastrophe naturelle doit notamment être constaté par un arrêté interministériel, mentionnant les périodes de survenue du sinistre, les zones concernées, ainsi que la nature des dégâts engendrés. Une fois l’arrêté paru dans le Journal officiel, l’assuré devra alors à effectuer une déclaration auprès de sa compagnie d’assurance pour obtenir un dédommagement.