Quel est le niveau de couverture des Français en prévoyance ?

81 % des personnes interrogées estiment important, et même indispensable de s’assurer en cas d’invalidité, de dépendance ou de décès.
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Cette étude fait le point sur les habitudes des Français en matière de prévoyance et les résultats sont surprenants… Des sondages réalisés début 2018 font ressortir que les Français ont une vision plutôt optimiste de leur futur, mais qu’ils sont parmi les moins préparés financièrement pour faire face à des imprévus.

Les statistiques parlent…

Un sondage réalisé auprès d’un panel représentatif de près de 1.000 personnes révèle que 81 % des personnes interrogées estiment important, et même indispensable de s’assurer en cas d’invalidité, de dépendance ou de décès. Cependant, seulement un Français sur deux déclare détenir un contrat à titre individuel.

Parmi ceux-ci l’assurance en cas de décès est la plus citée (39 %) devant l’assurance incapacité-invalidité (33 %), puis on trouve la dépendance et les garanties obsèques qui sont les moins répandues (entre 16 et 18 %).

Un autre vaste sondage réalisé auprès de 11.500 personnes dans 12 pays du monde prouve que les Français sont d’un naturel optimiste et insouciant, et qu’ils vivent au jour le jour, tout en ayant conscience de leur besoin de protection et de prévoyance en matière d’assurance (surtout santé et famille).

Quelles sont les catégories de Français les moins couvertes ?

Ce sont d’abord les jeunes et les étudiants qui sont les moins couverts en matière de prévoyance.

Une autre catégorie est également à la traîne en matière de prévoyance, ce sont les Français aux revenus les plus modestes.

La prévoyance : un marché plein d’avenir

On assiste actuellement à une remontée lente mais constante des produits de prévoyance.

La raison provient du fait que les assureurs ont réalisé que ce marché était loin d’être saturé, et qu’il offrait encore d’énormes possibilités d’avenir (notamment dans des branches comme l’incapacité).

La politique actuelle est de faciliter l’accession à la prévoyance des « non cadres », qui sont moins protégés que les cadres. La diversification des offres promet aussi de bonnes perspectives d’avenir.

La concurrence entre les acteurs de la prévoyance est une excellente initiative, car elle oblige chacun à se surpasser pour offrir les meilleures prestations, adaptées à tous les cas particuliers.

Enfin, l’accent a été mis sur le conseil, qui constitue un élément primordial dans la prise de décision.

C’est pourquoi, la formation de conseillers salariés au sein des agents généraux d’assurance, et la fourniture des outils d’aide à la vente, constituent des éléments moteurs dans ce domaine de la prévoyance.