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Assurance Vie

Placement préféré des français, l’assurance-vie représente 40% du patrimoine financier.

Avantages

Si les Français l’utilisent autant, c’est parce qu’elle est facile à gérer et permet de faire fructifier un capital élevé, à des taux très intéressants et à l’abri presque total du fisc. Les versements et retraits d’argent sont possibles à tout moment. Le principal avantage de l’assurance-vie est que seules les plus-values réalisées sont taxables et non pas le capital versé.

Début avril 2013, le rapport Berger-Lefebvre proposait une modification des conditions de taxation des assurances-vie, les rendant moins intéressantes pour les gros comptes (supérieurs à 500 000 €).

En cas de retrait d’argent, les plus-values de l’argent retiré seront taxées. Les quatre premières années, les plus-values seront taxées à 47,1%. Les quatre années suivantes, elles seront seulement taxées à 27,1%. Après les huit premières années, les intérêts profiteront d’un abattement de 4 600€ pour une personne seule et de 9 200€ pour les couples. Les gains au-delà de l’abattement seront alors soumis à l’impôt sur le revenu.

Même si le taux moyen de rendement est en baisse, l’assurance-vie reste un placement sûr et rentable :

  • Les taux actuels sont autour de 3% contre seulement 2% pour les autres placements défiscalisés.
  • L’argent investi est placé sur les produits financiers choisis par le souscripteur sur différents types de supports :
    • En unité de compte : l’état du marché financier détermine le rendement (SCPI, FCP, SICAV)
    • Multi support : Gestion automatique qui sécurise et dynamise le placement sur des fonds en euros (SICAV, FCP, SCPI)
    • Mono support : Rémunération sûre comprise entre 3% et 6%.

Comment souscrire ?

Quatre personnes sont concernées lors de la création d’un contrat d’assurance-vie :

  • L’assureur : il est chargé de couvrir les risques pris par l’assuré en garantissant un taux minimum
  • Le bénéficiaire : On lui reverse le capital placé en cas de décès de l’assuré. C’est le souscripteur qui le choisit
  • L’assuré : S’il décède, le capital est alors versé au bénéficiaire
  • Le souscripteur : Doit être majeur ou avoir une autorisation parentale. Celui qui souscrit le contrat et apporte le capital.

Utilisation en temps qu’assurance décès

Si l’assurance-vie est utilisée en tant qu’assurance décès, les avantages sont là encore nombreux.

  • Premièrement, les frais de transmission sont moindres que lors d’une succession classique. Avec l’assurance-vie, il est possible de transmettre une somme allant jusqu’à 152 500€ exonérée de droits alors que cette somme est plafonnée à 100 000€ en succession classique. Au-delà de cette somme, les taxes sur la donation s’élèvent à 20% avec l’assurance-vie contre 45% en donation classique. L’assurance-vie est donc également une bonne assurance décès.
  • Deuxièmement, en cas d’accidents de la vie, les intérêts peuvent être exonérés d’impôts. Ainsi, en souscrivant une assurance-vie, non seulement vous prévoyez votre décès mais en plus vous vous assurez en cas d’accident. Par exemple, les intérêts seront exonérés d’impôts si votre entreprise met fin à votre activité suite à une liquidation judiciaire, si vous êtes mis en retraite anticipée ou si vous devenez invalide de 2ème ou de 3ème catégorie.

Ces informations sont données à titre indicatif. Notre cabinet de courtage ne commercialise pas ce type de contrat.