Un bouleversement historique pour les acteurs

Sommaire du Mémoire

1 — Quels bouleversements la loi Hamon a-t-elle introduits pour les risques aggravés en santé ?
2 — Dans quelles mesures le législateur intervient-il sur le marché des contrats emprunteurs
3 — Dans quelles mesures le législateur intervient-il sur le marché des contrats emprunteurs
4 — Dans quelles mesures le législateur intervient-il sur le marché des contrats emprunteurs
5 — Un bouleversement historique pour les acteurs
6 — Un bouleversement historique pour les acteurs – Des moyens conséquent engagé par les acteurs : la riposte des banques
7 — Un bouleversement historique pour les acteurs – De nouvelles opportunités pour les spécialistes du marché des risques aggravés
8 — Un bouleversement historique pour les acteurs – Le constat mitigé… mais alors quelles seraient les autres leviers pour un accès égalitaire pour le marché des risques aggravés

La fédération française des banques tente de faire abroger la dernière mesure concernant ce produit. Par une attaque de l’arrêté du 14 juin dernier, lequel adapte la fiche standardisée d’information au nouveau droit de résiliation-substitution annuel. Cette action est portée devant le Conseil d’Etat, celui-ci accepte de saisir les Sages.

La décision des Sages est rendu le 12 janvier dernier et vient consacrer la mesure Bourquin, qui rappelle son application en date du 1er janvier 2018.

Cette décision est un réel bouleversement sur le marché, pour lequel les acteurs lancent des offensives afin de maintenir leur domination.

D’une part, l’actualité du produit oblige les acteurs à se mettre en ordre de marche, car l’opportunité financière de ce marché est enfin ouverte. On estime une redistribution de 22 milliards d’€ de pouvoir d’achat aux Français en leur laissant la possibilité de comparer les offres de couvertures d’assurance emprunteur.

Les études montrent que 52% des français votants se sont dits prêts à résilier leurs contrats d’assurance emprunteur chaque année, 48% qui ne souhaitent pas résilier invoquent des démarches administratives longues et la peur de se « fâcher » avec leur banque. Toutefois, si un accompagnement était mis en place, 82% des votants annonce vouloir changer d’assureur emprunteur.

Fort de ce constat les acteurs principaux ont engagé des campagnes stratégiques à plusieurs niveaux.