Nous venons de voir précédemment et grâce aux études menées par l’INSEE que le nombre d’actifs n’a cessé de baisser depuis 1945. Nous avons des jeunes débutant leur activité professionnelle à l’âge de 23 ans contre 17 ans en 1945. De plus, les retraités partent aussi plus tôt, une raison de plus qui traduit la baisse des actifs.
Le nombre d’actifs baisse, nous avons aujourd’hui 1,6 cotisants pour 1 retraité et cette tendance continue de baisser au fur et à mesure du temps.
Il faudrait donc augmenter le nombre d’actifs car si nous continuons ainsi, nous pourrions voir la faillite de notre régime de retraite obligatoire.
Il faudrait d’une part permettre aux personnes pouvant liquider leur retraite, de poursuivre une activité professionnelle s’ils le désirent. En effet, beaucoup de séniors liquident leur retraite à l’âge légal car ils ne trouvent pas d’emploi. En France 53,1% des 55-64 ans sont sans emploi.
Des mesures politiques doivent être prises pour permettre à tous ces individus de continuer à travailler s’ils le souhaitent avec nous pouvons imaginer une obligation à toute entreprise d’embaucher un quota de personnes âgées entre 55 et 64 ans et remplissant les conditions nécessaires pour exercer la fonction pour laquelle il a postulé. De la même manière que les quotas instaurés par le gouvernement pour le recrutement des personnes handicapées.
Nous pouvons également réfléchir à instaurer une obligation de refus par écris pour une candidature à un poste et cela afin d’éviter toutes discriminations à l’égard des séniors.
Les rentes distribuées aux personnes ayant atteint l’âge à laquelle ils pourraient prétendre à leur retraite au taux plein se verraient appliquées une surcote.
Le vieillissement démographique touche la France et aura plus d’impact dans les années à venir. L’effet des papy-boomer s’estompera petit à petit mais pendant ce temps, nous devons réfléchir à augmenter le nombre d’actifs parmi les jeunes et ceux qui bénéficient de la prestation chômage.
Il y a trop d’inactifs en France, selon une étude réalisée par l’INSEE, il y aurait en France 4 actifs pour 5 inactifs.
Concernant l’allocation chômage, aujourd’hui, un demandeur d’emploi ne peut pas refuser deux propositions de postes sous peine d’être radié pendant deux mois, or cette sanction n’est pas applicable, cependant, l’exécutif souhaite la rendre applicable en instaurant un système de sanction progressif.
Le président de la République Française Emmanuel Macron souhaite d’avantage miser sur le travail indépendant et les formations professionnalisantes. J’encourage cette même démarche puisqu’elle pourrait augmenter le nombre d’actifs sur le marché du travail.
Il faut proposer plus de formations en contrats de professionnalisation, aujourd’hui, seul certain secteur d’activité sont concernés, il faudrait élargir les études pouvant être réalisé en statut salarié. Il faudrait proposer plus de formations aux chômeurs, s’engager à les suivre tout au long de leur période de chômage.