Le système de retraite obligatoire actuel est un système par répartition, c’est-à-dire que les actifs d’aujourd’hui cotisent pour payer les retraités d‘aujourd’hui.
Ce système permet à tout individu de pouvoir continuer à percevoir une rémunération au moment de l’arrêt de son activité dû à son départ à la retraite.
« Cette rémunération permet d’assurer un minimum vital au quotidien, à tout individus ayant cotisé tout au long de sa vie. Cette rémunération est appelée « pension ». Le montant de la pension dépend de l’âge de départ à la retraite, du nombre de trimestres cotisés, de la rémunération annuelle de celui qui cotise…
Les caisses de retraite récoltent les cotisations des actifs et reversent ensuite les pensions aux retraités. En France, tout salarié a l’obligation de cotiser pour la caisse de retraite. » (https://www.fnaropa.fr/votre-retraite/historique-du-systeme-de-retraite-en-france).
Ce sont les employeurs qui gèrent les cotisations en les prélevant directement sur le salaire brut de leurs collaborateurs, de la même manière que les cotisations chômage.
Lorsqu’ un salarié arrive au terme de son activité professionnelle, sa pension est calculée en fonction des cotisations qu’il aura versé, proportionnellement à ses revenus.
Ce système est valable pour tous le monde, les chômeurs, les parents au foyer, les personnes en arrêt maladie, les personnes handicapées, les travailleurs à petit revenus…
La retraite est gérée par des organismes différents selon le statut professionnel. Les pensions de retraite varient donc en fonction des statuts professionnels et peuvent aussi varier en fonction des secteurs d’activité.
La plupart des salariés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite. Ils cotisent à la caisse de retraite de base et complémentaire, qui est gérée par un nombre varié d’organismes indépendants. Il existe au total 35 caisses de retraite qui ont chacune des règles de calculs des cotisations et des pensions différentes.