L’évolution de la profession : Sur le plan légal, concurrentiel et économique

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Sommaire du Mémoire

1 — L’avenir du courtage de proximité en France
2 — L’avenir du courtage de proximité en France : Synthèse
3 — Le courtage en assurances aujourd’hui : Le courtier d’assurances
4 — Le courtage en assurances aujourd’hui : Le courtier d’assurances
5 — Le courtage en assurances aujourd’hui : Le courtier d’assurances
6 — Le courtage en assurances aujourd’hui : Le courtier d’assurances
7 — Le courtage en assurances aujourd’hui : Le courtier d’assurances
8 — Le courtage en assurances aujourd’hui : Les relations du courtier
9 — Le courtage en assurances aujourd’hui : Les relations du courtier
10 — L’évolution de la profession : Sur le plan légal, concurrentiel et économique
11 — L’évolution de la profession : Sur le plan légal, concurrentiel et économique
12 — L’évolution de la profession : Sur le plan légal, concurrentiel et économique
13 — L’évolution de la profession : Sur le plan légal, concurrentiel et économique
14 — L’évolution de la profession : Les changements de distribution grâce au E-commerce
15 — L’évolution de la profession : Les changements de distribution grâce au E-commerce
16 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies de différenciation
17 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies de différenciation
18 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies de différenciation
19 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies basées sur un nouveau modèle économique
20 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies basées sur un nouveau modèle économique
21 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies de regroupement et de développement
22 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies de regroupement et de développement
23 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies de regroupement et de développement
24 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies d’innovation et d’expertise
25 — Quelles seraient les stratégies à adopter pour pérenniser l’avenir de la profession ? Les stratégies d’innovation et d’expertise
26 — Conclusions
27 — Annexes

Baisse de la rémunération

Les commissions d’intermédiation constituent la première source de rémunérations des courtiers de proximité. Dans la majorité des contrats qu’ils vendent à leurs clients, la commission perçue par le courtier est intégrée dans la prime payée par le client. Aujourd’hui, les commissions ont tendance à baisser pour deux raisons principales :

1) La première raison est liée à la concurrence sur le marché de l’assurance. En effet, un courtier de proximité est libre quant au pourcentage de commission qu’il souhaite percevoir sur chacun des contrats souscrits. Les extranets des compagnies permettent ainsi de baisser ou de monter le curseur pour ajuster la commission perçue. A cet effet, pour un contrat automobile, le courtier peut prévoir une commission récurrente de 10% ou de 30% de la prime payée par l’assuré. La commission choisie va dépendre de la prime qu’il souhaite
proposer et des devis de la concurrence en possession de son client. Avec l’augmentation des distributeurs sur le marché de l’assurance des « particuliers », il est évident que les courtiers de proximité tentent de tirer les primes à la baisse pour proposer des contrats compétitifs. Les primes proposées par les compagnies sur des risques comme l’automobile et l’habitation dépendent principalement des résultats techniques et de leur ratio combiné, la seule façon de « vendre du prix » passe donc pas une diminution de la commission avec une diminution corrélative de la prime d’assurance. Par ce mécanisme, les courtiers de proximité perdent du chiffre d’affaires car leurs commissions ont tendance à diminuer chaque année. La diminution de la commission, quand cela est possible, leur garantit uniquement le maintien des contrats et non le développement de leur portefeuille.

2) La deuxième raison s’explique par la mise à disposition par les compagnies d’assurance d’extranet qui permet aux courtiers de gérer en totale autonomie les contrats de leurs clients. Cette délégation totale augmente la gestion réalisée par les courtiers et leurs collaborateurs. Les courtiers doivent réaliser les devis, établir les documents contractuels, éditer les documents comme les cartes vertes et les attestations, déclarer les sinistres en ligne, mandater les experts (gestion sinistre déléguée), régler les sinistres, enregistrer les résiliations, les avenants, etc. Tous ces actes de gestion facilitent le traitement des dossiers par les gestionnaires de chaque cabinet de courtage mais ne sont pas rémunérés. On se retrouve donc avec une charge de travail supplémentaire non rémunérée par les compagnies d’assurance qui rémunère, sur des risques simples, uniquement l’acte d’intermédiation et non la gestion effectuée par l’intermédiaire. Aussi, la probable disparition du précompte évoqué par ailleurs va entrainer des baisses de rémunération considérable pour l’ensemble des distributeurs de contrats précomptés.

En fin de compte, les compagnies d’assurance délèguent la plupart des actes à leurs intermédiaires. En terme de délai de traitement c’est un aspect positif car les courtiers de proximité sont souvent réactifs. D’un point de vue purement