Vers une modification de notre système
Nous pensons qu’un changement de mode de fonctionnement de notre pilier 3 d’assurance vieillesse permettrai de mieux préparer sa retraite.
L’Etat pouvant de moins en moins assurer son rôle social d’assurance vieillesse, il est indispensable que cette mesure vienne en complément des deux premiers piliers de notre système.
Passer d’un système de retraite complémentaire facultatif à obligatoire serai une solution pour que l’ensemble des français soient obligés de préparer leur retraite par anticipation et ainsi appréhender au mieux la perte de revenus, le désengagement des régimes de base et complémentaire et ainsi diminuer les inégalités de revenu de pension entre les différentes caisses.
Certains pays de l’UE ont déjà adopté ce mode de financement d’assurance vieillesse.
Les français ayant globalement peu confiance et étant pessimistes pour leur futurs retraite, l’épargne individuelle et collective semble une bonne solution pour préparer par anticipation leur retraite.
De plus, nous avons constaté que à titre individuelle, les français optent déjà pour des solutions d’assurances retraite/épargne privés. Déjà dans les mentalités, cette mise en place ne sera donc pas contraignante pour les français.
Enfin en échange de plus d’avantages fiscaux et plus d’allégements d’imposition sur les revenus issues de ces produits, cette solution pourrait permettre au français de compléter leur revenu futur et ainsi réduire progressivement les coûts de l’assurance vieillesse pour l’Etat.
Vers un nouveau système plus égalitaire
Nous constatons que, notre système de retraite par répartition est fondé sur l’égalité des traitements entre les hommes ainsi que la solidarité dans la contribution. Alors pourquoi constatons-nous une aussi grande différence du niveau des pensions de retraite, entre les catégories socio-professionnelles et le sexe allant de 500€ mensuel pour un commerçant à 2280€ mensuel pour un fonctionnaire et une différence entre les hommes et les femmes de 21%. De plus, près de 550.000 retraités se trouvent en situation de précarité puisqu’ils bénéficient du minimum vieillesse représentant ainsi près de 3,5% de la population de retraités.
Ces données mettent donc en exergues que finalement notre système n’est pas si ÉGALITAIRE que ça !
Tous les actifs cotisent en fonction des revenus qu’ils perçoivent. Ainsi les individus ayant eu des salaires bas percevront une faible pension, sachant qu’ils ont tout de même cotisés en fonction de la capacité de leur salaire.
De plus, que ce soit une faible contribution obligatoire aux régimes de bases, ces personnes-là ne peuvent du fait de leur capacité d’épargne, opter pour nos solutions individuelles voir collectives.
Il subsiste donc un vide pour cette catégorie de français ayant eu des emplois à faibles revenus pour préparer leur retraite
C’est pour cela que nous pensons qu’un retour aux fondamentaux de notre système de retraite dit solidaire, égalitaire basé sur la fraternité entre les hommes, pour corriger et subvenir aux carences de certains de nos retraités.
Nous pouvons donc imaginer une diminution des pensions élevées (fonctionnaires et régimes spéciaux) afin d’en redistribuer une partie aux CSP ayant des revenus beaucoup plus faibles (Commerçant, Artisans et Agriculteurs).
Cette solution est une idéologie d’un système de retraite plus égalitaire et redistributif tout en ne négligeant pas les contraintes sociales et économiques. C’est pour cela que l’on peut imaginer plusieurs déclinaisons différentes permettant de traiter cette posologie en fonctions des différentes contraintes.